Titre : | Madame de Sévigné : mère passion |
Auteurs : | Anne Bernet, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | [Paris] : Perrin, 1996 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-262-01048-5 |
Format : | 394 p. / couv. ill. en coul. / 23 cm |
Note générale : | Bibliogr. p. 385-386. Index |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 92 |
Mots-clés: | Madame de Sévigné |
Résumé : |
A l'occasion du 300e anniversaire de la mort à Grignan, en avril 1696, de la marquise de Sévigné, née Rabutin-Chantal, Anne Bernet nous offre le récit enlevé, vivant, sensible, de cette vie dominée par la passion amoureuse qu'elle a éprouvée pour sa fille et qui lui a valu la célébrité posthume. Le mot « passion >, suffirait d'ailleurs à définir la famille de Rabutin. Passionnée, sainte Jeanne de Chantal qui, veuve à vingt-sept ans d'un homme adoré, se jettera dans les bras de Dieu. Passionné, le baron de Chantal, bretteur acharné qui mourra en héros au siège de Ré en 1627. Fille de l'un et petite-fille de l'autre, Marie de Rabutin-Chantal (1626-1696) sera elle aussi un être de passion. Trop mondaine pour aspirer à la sainteté comme son aïeule, désabusée par son expérience du mariage, veuve à vingt-cinq ans, très courtisée, sans doute amoureuse de Fouquet, mais décidée à rester une chaste veuve, Marie transfère sa flamme sur sa propre fille, Françoise. En la mariant au comte de Grignan, que sa charge oblige à résider en Provence, Mme de Sévigné s'arrache le coeur. Amputation d'autant plus cruelle que Françoise de Grignan, trop longtemps étouffée par la personnalité d'une mère plus belle, plus brillante, éprouve à la quitter un vif soulage-ment. Commence entre la mère et la fille — seulement interrompue par des séjours en commun à Paris et à Grignan — une correspondance dont le chantage affectif, la menace, les cris, les larmes, l'amour, la haine, la jalousie ne sont jamais absents et qui révélera à la postérité une prodigieuse épistolière. Marie de Sévigné n'a pas imaginé une seconde que ses lettres seraient un jour publiées (dans des versions souvent honteusement expurgées).
Anne Bernet ne raconte donc pas la vie d'un écrivain mais celle d'une femme qui voulut être libre et qui fut envahie par ses passions familiales. Drôle, tendre, désespérée, déchirée entre des sentiments trop terrestres et la crainte de Dieu, la marquise de Sévigné enseigne à sa manière « un peu dégingandée » l'art d'être mère et grand-mère, mais avec une telle exclusivité, au détriment notamment de son fils Charles de Sévigné, que son art n'est pas exemplaire. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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1401064 | B SEV | Livre | Saint-André de Valborgne | Adulte : Biographie / Autobiographie | Libre accès Disponible |