Résumé :
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Comme dit Marguerite la vieille servante, il est stupide de vouloir changer les gens. La face du monde se fripe de soi-même et les cartes que le hasard nous a données ne peuvent être biseautées pas plus que celle du ciel. Étoiles et choses sont à leur place. Ainsi monsieur Charles qui aime sa grande maison dans la province picarde, à l'écart du village, et qui n'a le désir d'en sortir que pour la coupe des bois qui le cernent, l'élevage des faisans et les lâchers de pigeons. Ainsi Jeanne son épouse qui, elle, a la fugue dans le sang et disparait de temps à autre, avant de s'évanouir en fumée. Ainsi la femme nouvelle qui la remplace. Ainsi les odeurs, les i,sectes, le chien, les meubles et les nuages. Tout a la légèreté des ombres. Il n'y a de drame que celui de la mémoire.
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